• 20 janvier 2015

     

    "Ils prennent l’étiolement de leur âme pour de l’humanisme et de la générosité."

     

    Stendhal


  • 15 janvier 2014

     

    Les hommes doivent être aimés follement ou pas du tout.

     

    Stéphanie Janicot


  • 4 janvier 2015

     

    Au lien de se demander "que ferais-je sans lui (elle)" ?

    on ferait mieux de réféchir à "que ferais-je avec elle (lui)" ?


  • 22 décembre 2014

     

    C'est curieux cette manie chez les gens de gauche de vouloir empêcher de parler ceux qui ne sont pas d'accord avec eux !

     

    Carl Meeus


  • 20 décembre 2014

    Non, Robin n’avait pas voulu se rendre à ce rendez-vous dans un café que lui avait proposé Marie ce jeudi. La manière désinvolte de cette demande, par un simple SMS, le petit déjeuner du lundi matin, si trouble, si anxiogène, cette phrase qu’elle lui avait dite entre deux gorgées de thé, qui l’avait transpercé et dont il ne se remettait toujours pas, des années plus tard et sur laquelle elle ne s’était jamais expliquée, la perspective de l'entendre lui dire qu’elle le quittait, sans doute d’une manière maladroite, dans un café anonyme, au milieu des clients, du bruit du percolateur et d’une musique d’ascenseur, dans un décor de à la Valérie Damidot, ne pas savoir comment gérer les larmes qui auraient embué son regard, la voir partir et rester seul asséné, désemparé, impuissant, à la veille d’un beau week-end de Pentecôte, revenir chez lui, tout ceci, Robin avait voulu se l’épargner. Il n’aurait pas supporté ces mensonges que l’on s’autorise pour ne pas faire souffrir l’autre , en l’assurant qu’elle ne le « quittait pour personne », pas plus que la vérité qu’elle lui aurait peut-être avouée sur la phrase qui l’avait tué durablement, physiquement et moralement. 

    C.L. op. cit.


  • 9 décembre 2014

     

    Il ne suffit pas d’avoir du talent, il faut que d’autres décident que vous en ayez.


  • 6 décembre 2014

     

    « Si on donne à l’homme un pourquoi, il peut s’accommoder de tous les comment »

     

    Frédéric Nietzsche


  • 25 novembre 2014

     

    Cette pièce était baignée de lumière par une grande baie vitrée qui donnait sur un balcon orienté au nord. La large vue sur des jardins et sur un immeuble en face était dominée par le beffroi de l’église Notre Dame de l’Annonciation, surmonté d’un campanile représentant la ronde des anges du sculpteur Jacques Bouget, le tout couronné par une immense croix de onze mètres de haut. Eminemment symbolique, cet édifice représente l’annonce faite à Marie par l’archange Gabriel ou Gabrielle (car on sait que les anges n’ont pas de sexe) La nuit, le clocher éclairé en orangé apparaissait comme un phare éclairant tout le quartier.

    C.L. op. cit. 


  • 24 novembre 2014

    On entrait dans cet appartement directement dans la pièce principale. A droite, un clic-clac Ikéa recouvert d’une housse et d’une jolie couverture noire brodée de motifs très colorés dans un style un peu oriental ou d’Europe centrale invitait à poser ses vêtements, la boite d’alto ou quelque sacs. Au dessus, une étagère moderne de la même enseigne supportait livres, bibelots divers, cassettes. Dans le coin de la pièce, entre ce canapé et le mur, une petite table simple où était posé l’ordinateur portable. On était obligé, pour se connecter ou travailler de s’asseoir sur le canapé, qui était un peu bas, ce qui manquait de confort. Parfois on intercalait une chaise ou un tabouret entre le canapé et le petit bureau. Au mur, une autre étagère, dans le style années 30, avec un corps central flanqué de deux petites niches de chaque côté qui appartenait à Robin et que Marie lui avait demandé un jour, supportait une belle collection de CD.  Ils l’avaient repeinte en bordeaux dans le jardin de la maison en Normandie et l’avait emmenée, peut-être lors d’une halte dans cet appartement lyonnais à l’occasion d’un départ en vacances dans le Var.

     

    A gauche de la petite table, une étagère anglaise en bois clair que Robin aimait beaucoup et qui venait de la foire aux antiquités d’Ardingly, servait à ranger les livres, les partitions, la chaîne stéréo. Dans la continuité, après un petit espace où se trouvait la télévision sur une table basse tournante que Marie regardait de son lit dans la chambre d’en face -  au risque de se donner des torticolis - une autre étagère à claire voie en bois blanc où elle rangeait tout un tas de choses un peu disparates, quelques boîtes à bijoux, des montres de son grand-père, un brûle encens en bois où l’on pouvait piquer les bâtonnets ; en bas, des dossiers administratifs, des archives personnelles diverses, des comptes-rendus de ses séances de thérapie de groupe, des photos.  

    C.L. op. cit.